Alors qu’un statut étudiant-entrepreneur a été mis en place en septembre 2014, les étudiants sont de plus en plus nombreux à vouloir avoir leur propre activité professionnelle alors même qu’ils suivent encore des cours à l’université. Mais est-ce réellement possible de concilier les études et un projet professionnel solide ? Quelques éléments de réponse sur Mon-BTSMUC…
On le sait, nombreux sont les jeunes qui, pour financer leurs études, exercent une activité professionnelle en parallèle du suivi des cours. Mais là, la question que nous allons évoquer est quelque peu différente puisque nous allons parler des étudiant-entrepreneurs.
Disposant depuis septembre dernier d’un vrai statut juridique qui leur est réservé, les étudiant-entrepreneurs sont à ce jour 800 en France mais ce chiffre n’inclut certainement pas une large majorité de ceux qui effectuaient déjà la double activité avant l’entrée en vigueur de ce statut. On peut donc estimer que beaucoup d’étudiants ont une activité professionnelle en parallèle régie sous le statut de l’autoentrepreneur (certains sont photographes, développeur web, graphiste, vendeur e-commerce, professeur particulier, jardinier… (En savoir plus sur l’auto-entreprise)).
Reste à savoir si étudier et entreprendre sont compatibles. Pour certains, le lien entre les deux apparaît comme une évidence et les connaissances apprises en cours servent à peaufiner un concept, une organisation ou bien une manière de vendre, ceci tout en offrant un petit revenu permettant d’aider à financer les études. Que du positif donc et tant pis si parfois il ne faut pas compter ses heures pour tout faire dans une journée.
Pour d’autres en revanche, impossible de performer à la fois sur les bancs de la fac et à la tête de son entreprise. Mieux vaudrait donc se focaliser sur une seule activité et ne pas se disperser, la logique voulant qu’ « entreprendre » suive « étudier ».
Il n’y a donc pas de réelles compatibilités ou incompatibilités entre les études et la gestion de sa petite entreprise, un équilibre devant juste être trouvé pour ne pas négliger l’un des deux aspects. Là est d’ailleurs l’une des clés de la réussite pour tous les étudiants-entrepreneurs.
Parce que beaucoup pensent qu’entreprendre et étudier ne sont pas conciliables, nous voulions revenir sur le succès rencontré par deux étudiants.
D’abord, qui n’a pas entendu parler de Louis Haincourt. A 16 ans, ce jeune Francilien note qu’il existe un véritable marché autour des coques de smartphone chez les jeunes. Ce dernier lance alors le site e-commerce dealerdecoque.fr et la réussite est au rendez-vous. Les coques qu’il personnalise s’arrachent comme des petits pains et le lycéen, depuis 4 ans maintenant, poursuit le développement d’un business très rentable en parallèle de ses études.
Ensuite, prenons la belle histoire de Damien Dous, co-fondateur avec Jérémy Guillaume, de la start-up Snapkin. En parallèle de leurs études, les deux étudiants de l’Ecole des Mines d’Alès travaillent d’arrache-pied pour créer un outil de mesure et de création de plans d’architecte 3D. Après plusieurs heures de labeur, ils atteignent leur objectif et sont donc aujourd’hui les propriétaires d’un outil qui pourrait révolutionner le travail des architectes. La profession s’intéresse d’ailleurs de près à Snapkin, une start-up promise à un énorme succès. A l’international ?
Chaque année, EcoleSup’Paris (leur site : http://www.ecole-sup-paris.fr/) propose à ses étudiants en classe de BTS MCO et le BTS NRC le concours junior entreprise.
En quoi consiste ce concours ?
Le concept est simple : tous les étudiants seul ou en binôme doivent constituer un projet d’entreprise. Plusieurs séances animées par des chefs d’entreprises aguerris sont organisées au cours de l’année. Ainsi, les élèves sont coachés et orientés tout au long du projet. Les futurs entrepreneurs apprennent les éléments essentiels de la création d’entreprise tels que :
En fin d’année, le projet le plus abouti remporte le concours. L’école met en relation le(s) étudiant(s) gagnant(s) avec des investisseurs potentiels afin de poursuivre leur aventure.
Pour compléter notre article, nous vous invitons à lire l’article publié sur le site de l’Express L’entreprise.